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Le souci quand on s’imagine mâle alpha, c’est que la réalité est parfois, souvent même, assez éloignée du fantasme. Et lorsque, comme Alexandre Kominek, on est un célibataire trentenaire, accro au sexe, à la fête, aux femmes, à la drogue et à la consommation effrénée d’alcool, on ressemble plus à un loser mort de faim […]
Le souci quand on s’imagine mâle alpha, c’est que la réalité est parfois, souvent même, assez éloignée du fantasme. Et lorsque, comme Alexandre Kominek, on est un célibataire trentenaire, accro au sexe, à la fête, aux femmes, à la drogue et à la consommation effrénée d’alcool, on ressemble plus à un loser mort de faim qu’au produit de l’année ! … L’avantage, en revanche, pour l’humoriste suisse, c’est qu’il peut s’en servir, avec certes son langage volontairement cru et ses mots ultra trash, pour dresser avec autant d’humour que de férocité, le portrait de ce bâtard sensible en quête d’identité et d’un peu d’amour. Et si ce dernier cherche quoi qu’il en coûte à conclure, c’est bien parce qu’il sait que la vie est courte et qu’il est tout aussi important de faire l’amour que de rire, y compris de soi-même. Mais attention à ne pas aller trop loin, car dans son coin Billie l’iguane attend son heure et pourrait bien donner une ou deux leçons de vie fortement improbables ! … Sans concession, l’ego trip d’Alexandre Kominek remet les pendules à l’heure de la masculinité moderne, avec audace, énergie et un brin de provocation.